Et oui, chacun de nous construit sa propre vision du monde et crée sa propre représentation de la réalité, son cadre de référence. Cette carte subjective du monde est une représentation partielle de la réalité. Car attention, il existe une grande différence entre notre modèle du monde et la réalité.
qu’est-ce que le modèle du monde?
Nos sens, notre cerveau, nos valeurs, nos croyances, notre éducation, nos expériences façonnent notre vision du monde. Ces cartes mentales créent notre modèle du monde, qui à son tour détermine notre perception et notre interprétation de ce que nous vivons, ainsi que les choix qui nous semblent possibles. C’est ce qui nous rend tous unique.
C’est ainsi que 2 individus qui regardent la même chose, ne voit pas la même chose. Tous les deux ont raison. Selon le contexte une vision peut être aidante ou limitante.
Il est important de comprendre :
> que ce n’est pas la réalité qui nous affecte, mais l’interprétation que nous en faisons. Ici il y a fort à parier que le personnage de droite vit mieux la situation que celui de gauche. Pourtant ils partagent la même cellule.
> chaque modèle du monde est unique. Si on regardait dans la cellule voisine, on obtiendrait encore deux interprétations différentes.
> il n’y a pas de modèle du monde plus vrai qu’un autre. Ici, les deux visions sont complémentaires finalement !
Comprendre le « modèle du monde » permet de mieux comprendre l’autre et de mieux communiquer en cherchant à comprendre la carte de son interlocuteur et en ne restant pas bloqué dans son propre modèle du monde. En effet, les conflits relationnels proviennent, le plus souvent, de la confusion que nous faisons entre notre perception et la réalité.
Quelques pistes pour faire évoluer notre modèle du monde :
> nous avons tous des croyances, c’est-à-dire que nous confondons notre représentation du monde avec la réalité.
Identifiez vos croyances limitantes et remplacez-les par des pensées aidantes, osez voir les choses différemment.
> nous classons parfois les personnes ou les expériences dans des cases (bien/mal) et émettons alors des jugements.
Remontez aux faits pour vérifier la subjectivité ou la réalité de ces affirmations et élargissez ainsi votre vision.
> nous campons parfois sur nos positions (« j’ai raison, tu as tort »).
Adoptez la pensée complémentaire, remplacer le ou (ou j’ai raison ou c’est toi) par le ET : deux vérités peuvent cohabiter.